jeudi 21 février 2008

Villes 2.0(3)- Yo Kaminagai

Responsable design et developpement culturel de la RATP

Un espace ne doit pas etre vide ou plein (perdu, saturation).
L'immatériel est très matériel. Pour mettre le GSM dans le métro il faut de km de câble.

L'espace n'est pas un paramètre d'ajustement, c'est un cadre de décision.
Les codes d'indifférence sont modifiés quand des musiciens sont dans le métro.
Les espaces sont le fait d'architecture et de design construits d'après des cahier de charges. La RATP écrit de règles cadres pour l'aménagement de l'espace.

Certains fondamentaux n'ont jamais été écrits. Ce qui compte n'est pas de dire la vérité du point de vue des structures (plan), exemple du plan de Chatelet Les Halles qui ferait peur à l'usager. "A chatelet les Halles on ne se perd jamais mais on se sent perdu". La maîtrise du paysage est de la régulation. Exemple de la publicité alternée avec les noms de station.

Un autre théorème important c'est que le désordre de composants dans des espaces est une traduction physique du désordre entre les personnes qui utilisent cet espace.

L'agencement de l'espace traduit le managment ou la gouvernance du lieu (en l'occurence la RATP).

- Comment adapter les espaces de demain à partir du 2.0. Il faut changer les cahier de charges. Comment le corpus des espaces peut avoir des effets sur les services 2.0 ? Le métro du futur s'appellera métro Ferrique. C'est quoi une station du futur ? Pas une station mono métro. Chaque station doit êtr différente. Comment faire ? Comment construire cela dans de contraintes de marché et de développement durable ?

Le futur matériel roulant ca remplacer des rames a pneus. Quels sont les points de concept qui sont forts et peuventmarquer un changement ?

-> la prise en compte de comportements individuels. Des niches conversationnelles dans l'espace public.
-> de la flexibilité. Peut-on encore faire un métro qui ne changera pas jusqu'à 2036 ? Les supports médias vont évoluer déjà 3 à 4 fois.

La saturation sur le métro ne va que grandissant du fait de la promotion de trnsports publics. 3 lignes saturées en heure de pointe, 10 sur 14 dans le futur. COmmen créer du confort avec beaucoup de voyageurs ?

Concernant le corpus des espaces, problème des gratuits. Ne pas encombrer l'espace.
Mais les journaux gratuits sont distribués à l'extérieur et emmenés à l'extérieur.

La RATP est assise dans un puis de pétrole (données urbaines qu'elle manipule), mais ne sait pas encore l'utiliser de manière forte.

Deux champs de développement :

- optimisation du transport (infos sur l'arrivée du bus, widget de bureau avec les horaires de mes bus...)
- obsession de l'apprenabilité des espaces de transport. Le système n'est pas assez centré sur l'utilisateur.
- extension de espaces fonctionnels de trnsport. Une station va rendre encore plus de services. Il faut les maiitriser car le client dit toujours faire confiance et vouloir etr sous la souveraineté de la RATP (garantie...). Services de stimulation de l'échange, de la rencontre, de la pédagogie...

Enjeux stratégiques de la RATP :

e-space : prolongement communicationnel de la personne.
N'y a-t-il pas un e-space global du systeme de transport.

Le mondre stimulus à 4/m carré est mal vécu. Ne faut-il pas utiliser un autre espace, communicationnel, dans lequel le client//usager interagisse avec les autres et la RATP.

Difficulté pour se faire comprendre les "spaciens" et les "numériciens". Les designers peuvent êtr de médiateurs intéressants.

La RATP doit décrypter les phénomènes enfouis. Yo Kaminagai aime la précision. Il faut être anticipateur pour faire un espace qui ne se retourne pas contre ses utilisateurs.

L'identité de la RATP n'appartient pas à la RATP. Ce qui compte c'est la solvabilité durable de tout ce qui va augmenter l'espace. On est tellement intoxiqué par de choses qui nous intéressent mais ne vont peut etr pas durer. Il faut rechercher ce qui va durer quelques années.

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