mercredi 26 août 2009

#Ruralitic prise de notes pleinière du 26/08

Ci-dessous un copié-collé de mes notes sur la pleinière d'introduction de RURALITIC.

Je vais twitter également par ci par là sur le tag ruralitic.

Matinée du 26/08.

Intervention du maire d'Aurillac, M.Calmette

- nouveau site avec mutualisation et possibilité de personnalisation de charte graphique pour les communes
- problème de la fin du hertzien TV et du passage au numérique terrestre

NKM ne vient pas. Interview en différé via vidéo (voir site ruralitic).

NKM : 3 axes

- infrastructures
- pratiques
- contenus

Nouvelles pratiques comme le télé-travail, la e santé, la e admin, le e commerce.

Potentiel du télétravail énorme. france 7% europe 13% bcp + aux USA.

Ex des télécentres qui seraient soutenus dans le cadre de l'emprunt national.
Certains territoires ne peuvent se développer que comme cela et ont un gros potentiel.
Le frein est culturel : chez les chefs d'entreprises, du côté des syndicats, et même du côté des salariés.
Bureaux de passage pour les salariés : accepter de ne pas avoir son nom sur une porte. En période de crise cela est vécu comme une fragilisation. Le salarié est dans une insécurité surtout dans les PME et se sent fragilisé pâr le télétravail.

Eventualité de création de zones franches numériques ouvertezs aux auto-entrepreneurs pour créer de nouveaux emplois dans le domaine du numérique.
Les zones de revitalisation rurales peuvent être des lieux pour ces zones franches. Typiquement les entreprises de développement de logiciels demandent peu d'investissement et sont dans la cible.

Pleinière sur les relations numériques entre les collectivités et l'état.

AMRF (Association des Maires Ruraux de France)

L'état doit assurer une continuité territoriale en matière de TIC. L'AMRF a un chargé de mission dédié à cette question.
Ex de la région centre et de la diversité des typologies de départements. La question de l'accès au numérique est une question de survie, non pas pour le développement économique mais pour la survie économique. On est pas dans le domaine de la modernité mais dans celui de la nécessité. Sujet majeur pour les territoires ruraux. Sensibilisation insuffisante des élus, alors que ce serait par eux qu'il faut commencer. Il ne s'agit pas de formations techniques mais de formation sur les enjeux : savoir que les TIC sont indispensables.

Il faut des collectivités pour expérimenter, en diminuant les risques financiers. Egalement diminuer les coûts :par exemple l'impression des arrêtés envoyés par la préfecture. Il n'y a pas forcément un gain de productivité.

AFIGEO (par son président, député de la Vendée)

L'afigeo fait de la veille, du lobbying et de l'animation de partenaires formant la communauté des géomaticiens.

Trois pôles :

- un pôle formation-recherche
- un pôle "professionnels" (consultants, entreprises type ESRI,etc)
- un pôle usagers, avec des usages publics et privés

Illustration : deux grosses explosions de gaz à Lyon et à Paris. Que faire. Le ministère crée un groupe de travail pour définir des normes techniques pour éviter que cela ne se reproduise. Puis décret disant que toutes les canalisations enterrées devraient être identifiables (avec paliers de précision par types de collectivités).

Mauvaise démarche, car pas d'association des acteurs qui sont dans le jeu. Toutes les canalisations doivent elles être identifiées ? Les outils dont on dispose permettent-ils de le faire ? Qui va payer ? Cela coûte des milliards mais ces questions n'ont pas été traitées.

En bout de chaîne le maire doit appliquer un décret non applicable.

Mais le problème n'est pas qu'au niveau de l'état. Les collectivités locales doivent prendre le réflexe de créer des structures permanentes de dialogue avec les ministères, pour influer ex ante. A chaque fois que l'on légifère on est en retard sur le champ des usages. Il faut imaginer des lois cadres avec des modalités d'applications plus souples à l'intérieur. Dépasser le travail top down émanant des ministères et des parlementaires.

Ex du cadastre : deux ministères se réclament chacun de leur cadastre ! En réalité il y a deux cadastres : incohérence.

Concernant le financement du haut débit, il faut trouver un mécanisme égalitaire pour les territoires. Les pays nordiques ont déployé la fibre y compris jusque dans les endroits reculés. Ne pas attendre l'activité pour y apporter "l'autoroute", mais deployer l'"autoroute" pour voir des activités se développer autour.

M.le président du CG 15 (Cantal)

Pourquoi des télécentres et des projets ambitieux dans le Cantal ?
Il est nécessaire d'expérimenter, d'être des agitateurs. Le Cantal a traité parallèlement la question des réseaux avec le haut débit (PPI) avec 100% d'éligibilité haut débit (98% ADSL et 2% satellite gratuit). Sur les usages, maisons de service public et télécentres en territoires très ruraux. Accompagnement de l'état. On a donné un cadre légal au télétravail mais le législateur court après les initiatives (il avait commencé avant que la loi ne se fasse). Certainement parce que l'innovation numérique se fait "sur le terrain". L'état doit assurer une cohérence dans les initiatives territoriales et le partage d'expérience (usages) et infrastructures.

Q : le Cantal n'est pas un département riche. Comment faites-vous ? L'etat peut-il vous aider plus ?

R : les initiatives prises étaient vitales. Donc pas le choix. Réseau des maisons de services publics correspond non seulement au maintien mais au retour des services public en milieu rural.

Q : ces visio-guichets et maisons de service public ne permettent-elle pas à l'etat de se désengager ?
R : il faut installer et former pour créer le réseau de visio-guichets : il faut un accompagnement humain. Sur un télécentre il faut un animateur. Un cantalien qui ne connait pas le télétravail peut être formé. A cette condition les outils sont utilisés et les usagers sont satisfaits. Autrefois le télétravail avait l'image de travaux de saisie externalisés à l'étranger. Aujourd'hui très bonnes surprises sur le spectre d'usagers (illustrateur de BD par ex).

Projet de loi déposé par le député du Cantal, sur l'accès à la TNT.

Q : la voie législative est-elle si importante pour avancer dans la construction numérique du territoire ?
R : il ne s'agit pas ici de développer mais de garantir un service minimal.
Parenthèse sur un intérêt pour que l'état utilise le télétravail avec ses agents.

Une partie de la population risque d'être privée de TV numérique. Le projet consiste dans une obligation de desserte financée par les chaînes de TV, lesquelles vont dégager des économies en passant au numérique. Les obligations de couverture en pourcentage de la population peuvent être un pîège pour les territoires ruraux. 91% de la population est un objectif insuffisant. Proposition d'un fond de cohésion territorial permettant à celui qui ne peut être désservi par un émetteur hertzien d'être gratuitement désservi par satellite.

Une question dans la salle.

> Association de promotion de l'internet haut débit en Lauzère.

2 points :

- il faut commencer par les élus
- cela vient du bas. Exemple de la pétition très haut débit pour tous (1250 signatures en ligne et 4500 en papier) en Lozère; Inftrastructures neutres et publiques ouvertes à la concurrence. On passe à la fibre. Il y a la France rentable, celle de la fibre, et celle de la France non rentable. Comment financer la fibre dans la France non rentable ? Par la loi.

Question d'internaute (suite à possibilité de poser les questions en amont) :

> L'état est-il suffisamment erngagé vis à vis des territoires ?
L'animateur propose de reposer la question au second pannel.

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